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Tout comme OSS 117 : « J’aime quand on m’enduit d’huile… »

Petit aventurier, je suis allé à plusieurs reprises me faire masser, ou devrais-je plutôt dire, me retrouver nu à me faire péter la gueule par des turcs.

Imaginez la scène : Vous êtes sans sous-vêtement sous une fine serviette dans un bain turc. Vous vous trouvez sur une grande table en marbre sous un plafond voûté de mille et une ouvertures pour que la chaleur évacue.

Un turc de 120 kg, poilu des orteils jusqu’au bas du dos, vous regarde d’un air rustre et s’avance vers vous. Il ouvre ses mains et les rapproche dangereusement. Il vous demande, d’un coup de tête, si vous êtes partant. Naïvement, j’ai répondu oui…

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Terrible erreur ! D’un coup brute, il les fait claquer et vous comprenez instantanément que vous allez subir un acte violent mais consenti. Il vous jette une bassine d’eau au visage et vous colle un taquet sur la nuque. Puis, vous allonge et vous appuie fortement sur chaque zone sensible de votre corps : mollets, tendons, colonne vertébrale, trapèzes… Tout craque et se déchire sous son imposante masse.

Demander de ralentir ? Se plaindre ? Abandonner ? Que nenni ! Si vous exprimez le moindre son de douleur, il vous répondra d’un simple tic de langage insolant « tch tch » pour vous dire : « Ne te plains pas garçon. »

Après s’être fait martyriser, il vous lavera en vous aspergeant d’une épaisse mousse. Cette douceur est-elle un signe de paix ? Non, le pire reste à venir…

massage turc

Vous prenez la direction de la salle de massage. Une femme faisant deux fois votre poids vous installe confortablement sur une table. Elle vous demande si vous êtes prêt et vous inflige la torture de mourir écrasé. Les genoux enfoncés dans vos mollets et les coudes dans vos omoplates, toute l’entiereté de son corps se retrouve au dessus de vous. Il est l’heure de pleurer, avec dignité, sans un bruit.

Selon elle, vous avez mal car vous êtes trop tendu. Selon moi, ses douloureuses flagellations me crispent. Qui détient la vérité ? Une professionnelle expérimentée ceinture noire de taekwondo ou un douillet babtou fragile ?

Après deux heures de sadomasochisme, vous vous sentez groggy, étourdi voire reposé. Vous allez dormir comme un bébé car oui, « no pain no gain » !

Ce sera ma reco de la semaine, payez vous aussi pour vous faire casser la gueule, on y prend goût.

Reco

PS : Article évidemment humoristique exagérant légèrement la vérité (le turc poilu n’en avait pas dans le dos).